Présentation

A.Ben-Art (Alexandre Bénard) est un artiste né en 1985. Il touche autant aux beaux-arts qu’au théâtre en passant par l'écriture, la bande dessinée, le graphisme et la musique.
« Que définie la réalité dans laquelle on vit ? » décrit bien sa démarche artistique.

Dans ce blog, vous trouverez un résumé de ses œuvres, des différents projets en cour de réalisation et de ses expositions passées et présentes.

Poèmes

Solitude de quarantaine et guerre d’apitoiement


En ces temps de grandes solitudes
Mon âme s’assoiffe de sollicitudes
Mais comment tarir la soif de compagnie
Quand le peu de paroles m’épuise à l’infini.

Dans la déprime de l’immense isolement
Se tapie les louanges du social engagement
Car ne serai-ce que pour en sauvé quelques uns
Que cette décision fût prise pour notre bien commun

Qu’à cela ne tienne, le bon sens est parfois un de ces maux
Car certains incapables de s’y conformer
Décident au nom de nos droits fondamentaux
De boycotter en commençant par nous désinformer

Guerre des mots, des pensées et préjugés
S’ensuit une lutte pour comprendre et gérer la crise
Mais encore faudrait-il qu’on nous autorise
À les bâillonner sans crier « aux méjugés ! »

Explications, débats et mises à l’épreuve
Voilà la seule fortune pour pallier à la fausse preuve
Qui se ravivera par d’obstinés convictions
Et par l’abstraction des contradictions

Malgré notre bon vouloir et notre bon instinct
Contre toute attente car tel est notre destin
Laissons le temps suivre son cours
Et dans l’oublie sombrer pour quelques jours


Le noir 

Le noir dans le monde
Le noir dans la mort
Le noir dans ma vie
Le noir dans ma tête

Sombres pensées
Dans ma tête bousculée
Sombre période
Dans la vie peu commode

Noirceur de l'automne
Nuit de ténèbres
Couleurs monotones
Le noir m'est célèbre

Tristesse noire
Sombre miroir
Teint de cendre
Froideur tendre

Terreur de feu
Sourire malheureux
Ciel boueux
Vêtements désastreux

Lumière noire
La mort dans le tiroir
Être éventré
Existence sinistrée

Le noir dans la tête
Le noir dans la vie
Le noir dans ma mort
Le noir dans mon monde 


Les femmes du temps

Une femme dans le passé.
Aucune dans le présent.
Et une dans le futur.
Elles existent toutes.
Elles sont toutes dans ma tête

En fait trois femmes.
Une qui existait, une imaginaire.
Une autre tout aussi réel que imaginaire.
Elles existent toutes.
Elles sont toutes dans ma tête.

La passée, pleine de regret.
La présente, uniquement de l'espoir.
La future, uniquement imaginaire.
Elles existent toutes.
Elles sont toutes dans ma tête.

Celle du passé, est éteinte
Celle du présent est présente et effacée à la fois.
Celle du futur existe mais je ne sais où.
Elles existent toutes.
Elles sont toutes dans ma tête

Hier j'aimais la passée
Aujourd'hui, j'aime la présente
Demain j'aimerai la future
Elles existent toutes.
Elles sont toutes dans ma tête

Aujourd'hui, je hais antérieure
Demain, je haïrai celle du maintenant
Un jour, j'aimerai celle du destin.
Elles existent toutes.
Elles sont toutes dans ma tête


Jungle urbaine

Dans le zoo de la ville
Les animaux humains défilent
Dans la jungle urbaine
Les spécimens se promènent

Tel des fourmis organisées
Les créatures se déchaînent
À accomplir leurs règnes
Sur cette terre délissée

Parmi ces création d'un Dieu médiocre
Ils ressemblent plus à de monstrueux
Et déplorables orques
Qui ne seront jamais heureux

Déplorable ère nouvelle
Ils chassent en rut
Dans ces sombres rues
Leurs malheureuses belles

Quand Dieu décidera leur fin
De ce temps barbare
Pour qu'il ait paix sur terre
Pour que justice soit fait enfin


Amour infernal

Mon cœur est souffrance
Et ma tête en démence
L'amour en attente
Je déboule la pente

En bas d'infâmes démons
Me donnent leurs sermons
C'est d'un amour démesuré
Que mon corps devient purée

Comment arrêter ses flots
Se disent les anges noirs
Remontons-le en haut
Il empeste l'espoir

Par la poussé du feu infernal
J'atteins le sommet paradisiaque
De cet infini endroit final
Je l'observai d'un œil maniaque

Incapable de voir mon malheur
Le Dieu céleste fit pris d'une peur
La vie sur la terre je du souffrir
Avec ma douce qui ne cesse de fuir


Les disciples 

Dans une cité étrange
J’ai rencontré
De curieux personnages
Aux allures colorés

Tous semblaient adorer
Leur ciel autant bigarré
Que leurs jolis
Et extravagants habits

Ils le vénéraient
De façon abstraite
Et leurs têtes
Ils les perdaient

Leurs esprits s’égaraient
Et leurs âmes se perdaient
J’ai donc continué mon chemin
Pour ne pas précipiter ma fin

Une chose est sûre pour moi
Leur vénération
Les entraîneraÀ leur extinction 


Le temps gelé 

J’étais sur une planète
Où on ne faisait pas la fête
J’étais dans un monde
Où il n’y avait point de seconde

Tout me paraissait
Des plus insensés
Tout me semblait
Totalement chambardé

Le temps n’était plus
Il s’était perdu
Dans un endroit
Sûrement très froid

Il s’était arrêté
Pour nous contempler
Il s’était gelé
Pour tout cesser

Enfin nous aurons
La chance de l’approcher
D’être dans ses environs
Pour alors l’apprivoiser 


Le prisonnier de la Lune 

Je regardais la lune dans le ciel
Me disant quelle merveille
Mais comment pouvait-elle
Me mettre dans un état pareil

Je ne comprenais pas
Comment je pouvais
En faire tout un cas
Elle m’ensorcelait

Elle m’immobilisait
Cet être illuminé
Emprisonnait
Toutes mes pensées

J’étais mort d’effroi
De ne pouvoir bouger
Dans cet air glacé J’en suis mort de froid. 


Le clochard 

Dans la rue enneigé
J’ai rencontré
Un clochard
D’un type peu rare

Celui-ci parlait
Un langage de son monde
D’ailleurs encore plus laid
Que son propre monde

Le peu que j’ai compris
De son long récit
C’est qu’il était dépendant
D’intenses sentiments

J’ai tenté de l’aider
En le mêlant à mes aventures
Mais ce qu’il aurait aimé
C’est avoir mes écritures

Bien entendu
J’ai refusé
Il m’a alors mordu
Et je l’ai abandonné

C’était bien mieux ainsi
Puisque moi aussi
J’étais dépendant
De ce médicament 


La maladie du désespoir 

Un inconnu
Se promenait dans la rue
L’air peiné
En route pour se suicider

Lorsqu’un con
L’a presque fait basculer du pont
Et l’inconnu l’injuria
De vouloir le jeter en bas

L’air de rien
Il rebroussa chemin
Entra chez lui, heureux
Et alla se réchauffer près du feu

Quant au con
Qui se baladait sur le pont
Il ne fera plus jamais le sot
Puisqu’il a fait le saut

Ainsi se termine cette histoire
Mais ne craignez rien
Car la maladie du désespoir
A maintenant comblé sa faim 


Le soleil de nuit 

Sous la nuit il pleuvait
Mais sous ces larmes il ensoleillait
Trop de cacophonie
Sous ce toit de pluie
Le ciel s’étant révolté
Je dus l’abandonné

Je me suis retourné
Vers cet arbre dépravé
Vers ce squelette de bois
Qui exprimait le désarroi
Et l’intense froid
Au plus profond de moi

C’est alors que ce soleil d’ombre
Qui planait en travers la pluie
M’est apparue aussi sombre
Que cette éblouissante nuit
Où régnait un calme menaçant
Venant d’un étrange vent

C’était pourtant un courant d’espoir
Dont le sens j’ai mal interprété
Cette idées du bonheur qu’il puisse exister
Je ne pouvait y croire avant de voir
Aveuglé par un profond désespoir
Je me suis réveillé trop tard 


La ville des merveilles 

Dans cette ville venue d'ailleurs
J'explorais ce lieu des rois
Ne comptant plus mes pas
Je parcourais ces rues de feux

Petites flammes
Qui illuminent nos âmes
Pour nous diriger
Vers l'unité

Unité individuel
Ville de merveille
Ville de lumière
Qui nous éclaire

Grandiose que tu es sur cette île
Remplie de gens futiles
Se faufilant comme des fourmis
Dans tes rues à l'infini 


Dragon solitaire 

Survolait un dragon dans les airs
Heureux et serein il avait l’air
Mais triste était son cœur
Dans sa vie pleine de malheur

Dernier de sa mystérieuse race
C’était trop facile pour les connaisseurs
Trop aisé pour les chasseurs
De suivre ses évidentes traces

Dans une grotte il du se cacher
Trop longtemps il fut effrayé
D’y sortir il avait trop peur
Il cauchemardait des pourchasseurs

Dragon solitaire mourus
Sa race eue disparue
Mais tous se rappelèrent
Ses origines pleines de mystère 


La maladie de vivre 

Le respire me couple le souffle
Juste d’y penser je m’essouffle
Réfléchir me cause des nausées
Comment pourrais-je subsister
Sans perdre ma fragile lucidité
Vivre ne fait que me perturber

Normalement j’aimerai vivre
Mais les mots me rendent ivre
Et les images folles m’enivre
Je ne suis qu’un fou
Un marabout
Qui vit de tabou

Ma vie n’est pas facile
Je suis trop fragile
Laissez-moi tranquille
Je ne veux plus vous voir
Tout ce que je veux c’est boire
J’ ai de sombres espoir

Normalement j’aimerai vivre
Mais les mots me rendent ivre
Et les images folles m’enivre
Je ne suis qu’un fou
Un marabout
Qui vit de tabou

Finalement ma vie n’est pas si pire
Mon respire je retrouve enfin
Ma mort n’est pas pour demain
Le bonheur je conspire
Fini de fuir en vain 


Le couloir de la folie 

Idées de folie chevauche mon esprit
La nuit dans le noir je prie
Pour un rêve incompris
Pour un bonheur infini

Dans cette prison d’ennuie
Mon malheur resurgit
Dans ce couloir gris
Inquiétude m’envahit
Heureusement j’ai l’espoir
Mais les gens refusent d’y croire
Pour eux je ne suis qu’un détraqué
Ils ne cesse de me traquer

Quand cela finira-t-il
Quand serais-je enfin tranquille
Pourquoi je ne suis que folie
Pourquoi je tente de fuir la vie 


Le destin de mes rêves 

Par ce jour de pluie
Je sombre dans l'ennuie
Tourment je ne peux fuir
Malheur ne peut finir

À mes rêves je songe
Plaisir m'emporte alors
Car un jour je vivrais d'or
Ce sera fini les mensonges

Fini l'hypocrisie du bonheur
Fini mes sombres malheurs
Enfin libre sera ma vie
Et mon destin accompli

Je pourrais dormir en paix
Faire ce qu'il me plaît
Et pour l'éternité
J'aurais la tranquillité 


L’énigmatique folie 

Mon cœur est si triste
Mon âme est abattu
Peu d’espoir subsiste
Mais je ne suis pas vaincu

Je tente de fuir en me faufilant
Entre ces morceaux de folie
Entre ces moments délirants
Ma vie n’est que mélancolie

À mes oreilles chantonne
Une musique monotone
Que je voudrais taire
Car pour moi c’est l’enfer

L’ennuie comble mes jours
Pourtant trop de travail
Que j’ai toujours
Je cherche la faille

Quand comprendrais-je
Ces métaphores complexes
Qui me laissent perplexe
Et me perturbent les méninges 


L'inévitable départ 

Depuis quelques temps
Je n'aimais plus ma vie autant
Trop d'intenses stress
Contrôlaient mon existence

Un père sur protecteur
Me créait plus de malheur
Que je puisse en supporter
Que je puisse en absorber

Interminable fut l'attente du départ
Le goût de courir comme un guépard
Grandit plus rapidement chaque jour
Je crus y rester pour toujours

Mais l'immense vase déborda
Loin la vague m'emmena
Et un plus beau bateau j'aborda 
Demain un bel avenir s'annonce à moi 


Roi et reine 

Tu es ma vision
De la perfection
Tu es mon obsession
Tu es mon ange
Et la principale raison
De mon énorme rage

Mon amour pour toi
Me ronge les os
Tes somptueuses bosses
Me fait rêver en roi
Et toi ma belle reine
Me met en peine

Pour ma conscience
L’amour est souffrance
Autant de haine
Émanent de toi reine
Et moi pauvre roi
D’amour je souffre pour toi

J’aimerais parfois
Être souverain pantois
Devant ta beauté cruelle
Et ne jamais te connaître
Pour être le seul maître
De ma vie éternelle 


Pourquoi l'amour ? 

Pourquoi l’amour m’effraie
Pourquoi l’amour me rend épais
Pourquoi l’amour me rend fou
Pourquoi l’amour c’est flou

Pourquoi l’amour fait mal
Pourquoi l’amour ne peut être banal
Pourquoi l’amour obsède
Pourquoi l’amour me possède

Pourquoi l’amour me donne des ulcères
Pourquoi l’amour me met en colère
Pourquoi l’amour me met en pleurs
Pourquoi l’amour m’écoeure

Pourquoi l’amour se joue de nous
Pourquoi l’amour je m’en fous
Pourquoi l’amour me fait vomir
Pourquoi l’amour ne peut finir 


Malaise conjugale 

Une Julie et un Marco
tout les jours se disputaient
De pute il la traitait
Et naturellement elle de salau

Tout deux eurent essayé
Que l'autre trépasse
Afin de solutionner
Leurs exorbitantes impasses

Tant de moyens ils prirent
Sans jamais fonctionner
Jusqu'au jour où le pire
Leurs aient arrivé

Mutuellement ils s'empoisonnèrent
Tous les deux moururent
Leur paradis fût intolérable
Car pour l'éternité ils furent ensemble 


Ma belle nocturne 

Tu es ma belle nocturne
Ma fabuleuse déesse de la nuit
Laisse-moi t’aimer sans bruit
Et envahir ton monde nocturne

Nous regarderons le ciel
Sous ses étoiles merveilles
Sous la blanche lumière
La clarté lunaire

Le jour nous fuirons
Car trop de pollution
Émane de ces solaire rayons
Par nous tuer ils finiront

Sombre sera notre amour
Dans le noir nous serons toujours
Seule notre passion amouraché
Pourra désormais nous éclairer 


Le bonheur du destin 

Le soleil dansait
Sous mes yeux
Et parmi ce monde joyeux
Je me sentais
Des plus heureux

La vie me souriait
Elle me donnait
L’amour
Son plus beau
Cadeau

De toute ma vie
Je n’ai été aussi
Comblé de bonheur
Et d’amitié
Mais j’avais peur

Je doutais
Que l’ampleur
De mes malheurs
Reviendrait
Mais je gardais mon humeur

C’est en voyant les étoiles
Se réveiller
Que j’ai réalisé
Ce qu’était ma destiné
Devenir ma propre étoile 


L'amour un jour 

Depuis toujours
Je recherche l’amour
Le trouverais-je un jour
Sans qu’on me joue de tour

Sera-t-elle blonde
Ou plutôt ronde
Sera-t-elle belle
Ou bien rebelle

Me fera-t-elle mal
Ou sera-t-elle banale
Au point d’en mourir d’ennuie
Ou à ne plus dormir la nuit

Peut- importe
Je lui ouvrirais la porte
Même si je dois souffrir
Ou même mourir 

 

L'amour est un poison 

L'amour est un poison
D'une agréable odeur
L'amour est un poison
Qui déchire mon cœur

À chaque fois que chevauche mon âme
La tendre idée d'aimer je rame
Quand vient le temps de m'ouvrir
Je ne peux m'empêcher de souffrir
Désespérément vers le large je rame
Dans l'immense lac de mon cœur en larme

L'amour est un poison
D'une agréable odeur
L'amour est un poison
Qui déchire mon cœur

Comment ce fait-il que j’ai peur
Quand le destin me dit d’aimer
Pourquoi je ne peux vivre le bonheur
Autrement que par des rêves dissipés
Pourrais-je un jour aimer tendrement
Sans me tracasser constamment

L'amour est un poison
D'une agréable odeur
L'amour est un poison
Qui déchire mon cœur 


L'amour d'une amie 

Un jour j’ai rencontré
Une femme exceptionnelle
Lorsque j’ai vu cette hirondelle
Mes yeux se sont débouchés

Elle a voulu me démontrer
Comment pouvait être
Notre belle amitié
Et je voyais ce qui ne pouvait être

Longtemps, cela m’a pris
Pour comprendre
Le fond de son esprit
Qui a encore besoin d’apprendre

Alors, je compris
Que mon amour était fini
Mais que notre amitié
Ne faisait que commencer 


La rencontre 

Je prenais le métro
Pour rentrer illico
La tête pleine d’idées
J’étais tout excité

Lorsque je remarquais
Une fille plutôt jolie
Surprise qu’elle était
Que je sois aussi poli

Je lui ai demandé
Si je pouvais la dessiner
C’est pour ma bande dessinée
Que j’expliquais

Par manque de temps
D’avoir trop parler
Tu peux me téléphoner
En tout temps

Est-ce qu’elle m’aimera
Est-ce que ça marchera
L’avenir nous le dira
Peut-être qu’elle rappellera 

 

L'embarcadère 

Dans un port de bienveillance
Un homme de confiance
Patrouillait les parages
Faisant le tour des mystérieuses cages

Les ouvrir jamais il ne devait
Plus le temps avançait
Plus impatient il devenait
De savoir ce qu'ils contenaient

Un jour il fit la malencontreuse erreur
De farfouiller les intriguant conteneurs
D'une effroyable honte et de peur
Il le cacha à son supérieur

Malheur fut alors sur lui
Car les sarcophages sacrés
Furent totalement volés
Par d'horribles bandits de nuit

Honteux il fut alors
Accusé d'injustes torts
Son patron le mit dehors
Lui qui se trouvait si fort

Il devint alors maître sans bruit
Ramenant les malotrus en cage
Retrouvant les sarcophages
Et sa vie d'autrefois il reprit 


L'homme au chapeau noir 

Curieux personnage
Que j'ai vu entre deux nuages
Marchant dans le noir
Avec son grand chapeau noir

Souvent on se croisait
Jamais au même endroit
Jamais on se parlait
Marchant toujours droit

Pourquoi court-il ainsi
Avec sa belle guitare
A-t-il peur d'être en retard
Ou marche-t-il toujours ainsi

Découvrirons-nous un jour
Chacun nos secrets
Ou mystérieusement discret
Nous resterons toujours 


Vivre pour un lendemain 

Le monde va à la dérive
Vers un avenir déprimant
Je me perds dans un océan
Je ne vois plus la rive

Une étoile pointe du doigt
Le chemin de notre destiné
Par où devons-nous commencer
Mais d’abord écoutons la voix

Ces paroles pleines de sagesse
Apaiseront nos angoisses
Nous remettront su la voie
Et nous guideront comme il se doit

Mais encore faut-il les comprendre
Si nous voulons nous reprendre
Si nous voulons survivre
À notre mère nature ivre

Celle que nous détruisons
À grands coups de pollution
Celle dont nous avons besoin
Pour qu’il existe un lendemain 


Le voyageur 

Le monde un voyageur survolait
Pour la paix qu'il cherchait
Paix de l'âme, paix des sens
Il cherchait la récompense
De tout les maux qu'il s'était donné
Pour un travail terminé

Il cherchait la paix et l'amour
Chose que l'on veut toujours
Chose des plus vitales
Sinon nos cœurs seraient fatals
Et nos vies des plus banales
En ce démentiel monde tribal

Épuisé de marcher sans relâche
Cessant ses infructueuses recherches
Sans pour autant être lâche
Car pour être heureux pleinement
Ce que nous avons il faut l’apprécier 
Et s'amuser tout simplement 

 

Le voleur de bonheur 

Il était un pêcheur
Et hors du commun qu’il était
Car c’est de bonheur
Qu’il se nourrissait

Se goinfrer qu’il faisait
Tout en ne se souciant pas
Du malheur qu’il entraînerait
En menant les gens au trépas

En ces gens maintenant dépourvu
De tout leurs simples plaisirs
Se créait un complot mis à nu
Celui de voir ce voleur mourir

De rien ils n’eurent besoin
Pour qu’il meurt de faim
Car il fut trop glouton
Et vida tout ses provisions 


Le prix de la paix 

Tant de gens dans la mort
Nous entraînons tous les jours
Quand verrons-nous le jour
Où nous réaliserons nos torts

Les responsables de ces tueries
Ne cessent de se justifier
Nous tuons pour une paix infinie
Pour ces morts non justifiés

Tuer pour gagner la paix
Tuer pour venger les morts
Tuer pour un monde parfait
Prouve que notre conscience dort

Quand allons-nous nous réveiller
Quand arrêterons-nous ces fous
Avant que nous aussi devenions fous
Notre lucidité il faut la retrouver

Combien la paix nous coûtera-t-il
Sinon d'innombrables morts calcinés
Au nom de Dieu tuons sans merci
Pour que la paix soit préservée 


L'astronaute 

Un astronaute j’ai rencontré
Qui dans la lune était toujours
Reviens sur terre lui a-t-on dit
Si dans l’espace tu veux un jour
Que ton corps puisse voyager

Si merveilleuse est cet astre
Comment pourrais-je la quitté
Sans provoquer un désastre
Dans mon esprit torturé
Par son indéniable beauté

En deux il était déchiré
Corps et esprit dissocié
Il ne savait que faire
Ni comment se défaire
De cette impasse démesurée

Son corps on a transporté
Sur la lune pour le sauvé
Corps et âme ont fusionné
Son malheur fut terminé
Et son bonheur pu subsister 


La déchéance 

En colère le ciel était
Embrumé ma tête était
Par de sombres nuages
Qui étaient dans les parages

La déchéance du monde nouveau
Fait couler en moi d’énormes flots
Flots qui m’emportent vers le large
Loin devant mon cœur en cage

Comment refaire surface
Survivre à tant de souffrance
Ce châtiment est notre punition
Contre toute cette pollution

Je rêve du jour promis
Où tous nos actes commis
Nous seront pardonnés
Où nous vivrons pour l'éternité 


Enfer paradisiaque 

Si d’une logique le paradis existe
Par équation un enfer subsiste
Quel est notre étrange univers
Qu’est notre planète à l’envers

Serait-il un compromis séduisant
Serait-il un mélange parfait
Est-ce pour cela que l’on fait
Autant de caprices déroutants

Si notre vie était l’idéal de nos rêve
Jamais il n’y aurait de trêves
Jamais nous ne pourrions l’apprécier
Autant qu’elle puisse le mériter

En résumé pourquoi se plaindre
Car la lumière divine ne peut s’éteindre
Seul notre volonté peut nous la masquer
Notre vie nous pouvons la contrôler 


Déchéance moderne 

Dans un beau pays nous vivons
De nombreuses taxes nous payons
Des flots d’argent nous dépensons
Sans combler les besoins que nous avons

Jusqu’où irons nous sans tomber
Quand cette déchéance finira-t-elle
Quand pourrons nous profiter
De notre bonheur éternel

Riches et pauvres nous devons
Combattre ces gens vaniteux
Ouvrons nous enfin les yeux
Pour les détrôner à l’unisson

Peut-être un jour ce moment viendra
Peut-être heureux nous serons enfin
J’espère que ce jour viendra
Car sinon ce sera notre fin

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